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Après
la guerre de 1870, le ministre des travaux publics Freycinet, élabore un
plan de développement de nouvelles voies ferrée. La création d'une ligne de chemin de fer de Montbéliard à Saint-Hippolyte est approuvée par le conseil général en 1875. Cette ligne N° 123 peut être d'une grande utilité militaire pour le fort du Lomont. Il s'agit d'un embranchement destiné à desservir la vallée du Doubs jusqu'à St Hippolyte, qui se détache de la ligne principale Besancon - Belfort à Voujeaucourt après avoir franchi le pont sur le Doubs. Elle dessert ensuite Mathay, les Forges de Bourguignon, Pont de Roide, passe la tranchée de Rochedane, Villars sous Dampjoux et arrive à St Hippolyte après avoir traversé un tunnel. Soit 27 km depuis Voujeaucourt. La ligne est concédée au P.L.M. en 1883 et inaugurée le 19 septembre 1886. Trois trains circulent chaque jours dans chaque sens. La gare de St Hippolyte dessert divers embranchements. La ligne est fermée au trafic voyageurs le 5 décembre 1938 mais des trains de voyageurs circulent quand même pendant la guerre. A la libération, après la destruction du pont routier de Villars sous Dampjoux, c'est le pont SNCF qui va permettre le trafic entre les deux rives du Doubs. Les rails sont temporairement enlevés pour permettre le passage des éléments de la 1ère Armée Française. Aprés la réparation du pont routier, le trafic marchandise reprend mais est interrompu définitivement en 1969 à la suite de l'effondrement du tunnel de St Hippolyte. La voie est déclassée par décret ministériel en 1973 du km 17 (Pont de Roide) au km 27 (St Hippolyte). Néanmoins, le trafic fret continue jusqu'à Pont de Roide. Tous les jours ouvrables, un train complet de rouleaux d'acier, tiré par une CC 72000 ou BB 67400 ou une UM de A1A 68000 et quelques fois une BB 63000 en pousse, pour les usines Ugine de Pont de Roide. Depuis décembre 2004, seulement 3 trains par semaine (mardi, mercredi et vendredi) vont à Pont de Roide avec quelques wagons tirés par la BB 63000 des manoeuvres de Montbéliard. |
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La bif de Voujeaucourt. A gauche, la ligne Besançon - Belfort. |
